La noirceur et le froid de la nuit laissent place aux rayons de soleil d'un nouveau jour.
Ceci exprime les siècles d'obscurantisme, de guerre, de souffrances
et de peur que l'humanité vient de traverser.
Nous sommes dans une période de transition où la nuit n'est pas encore
tout à fait terminée et où l'on peut ressentir dans l'air et une énergie nouvelle.
La Terre et l'Humanité sont en train de recevoir la douce brise d'un nouveau matin
qui les conduira vers un nouvel état d'être, un nouvel état de conscience.
Certains s'accrochent aux festivités de la nuit passée, ils voudraient bien continuer
à festoyer sur le dos des autres mais rien ne peut arrêter un cycle cosmique
et le nouveau jour est en marche.
L'aube, ce doux moment où la nature s'éveille.
Ce moment magique où la lumière dissipe les ténèbres,
Après avoir traversé la nuit en n'y voyant rien, voilà que la Lumière qui arrive nous éclaire
et éclaire nôtre chemin, voilà que la Lumière de la Conscience nous éveille à nôtre vraie nature.
arrive chargé d'espoirs dans le coeur des humains.
Nombreux sont ceux qui espèrent en ce moment car ils se rendent bien compte
que le chemin pris par l'Humanité durant ces derniers siècles arrive à un tournant capital.
Pour que naisse un nouveau jour emplit d'amour dans l'âme de l'Humanité.
Ce tournant capital sera celui où l'âme de l'Humanité vivra dans l'Amour.
Ce nouveau Jour, ces prochains siècles seront emplis d'Amour
et cela est le seul chemin vers lequel l'Humanité puisse se diriger.

Oui tu as le droit d'exister tel que tu es.
Ceci est le cadeau merveilleux que nous avons tous reçu en héritage.
Chacun, chaque personne a le droit d'avoir mal, d'avoir peur, d'avoir des doutes,
d'être faible, de se tromper, de pleurer, etc.. etc.. etc..
La liste est longue parce que chacun a le droit fondamental d'exister en
portant son bagage sur le dos et tous nous portons un bagage différent.
Tu as également le droit d'être heureux, de prendre soin de toi, de rire et d'être en paix,
ne l'oublie jamais.
Nous pouvons nous demander comment trouver cette paix en nous, cette paix profonde qui
n'est soumise à aucune sorte de compromis, qui ne dépend de rien d'autre que de nous-même.
Là commence le véritable chemin de la sagesse.
Je sais que tu as la capacité de ressentir, de voir profondément les choses,
d'écouter et d'accueillir ce qui est là, alors toutes ces qualités sont tes amies
qui t'aideront à continuer ta route vers la lumière, le pardon et la paix.

Effectivement une partie de notre activité mentale entretien l'idée d'un "moi",
en nous identifiant continuellement à cette entité nous ne faisons que la nourrir et l'entretenir.
Une autre partie du mental a pour fonction essentielle de nous servir sur le plan physique, en mettant à notre disposition toute une palette d'outils nécessaires à notre survie comme
par exemple le raisonnement.
Tu as pris connaissance et reconnu ce personnage et pourtant il est toujours là.
En même temps tu nourris le désire de le voir se dissoudre afin de t'en libérer.
As-tu réalisé qui dit cela en toi ?
Qui souhaite se libérer ?
Le mental nous joue de sacrés tours et tu en es parfaitement conscient.
Il y a d'une part cette entité créée par nos pensées, notre savoir, nos conditionnements,
nos souvenirs, nos émotions, tout cela le mental le compartimente,
le met dans des petites boîtes et fini par nous manipuler.
D'autre part il y a des prises de conscience qui nous ouvrent des portes
et laissent entrer le souffle de l'aspiration vers des niveaux plus élevés de la conscience,
alors le mental toujours lui, se met à vouloir se débarrasser de ses propres conditionnements.
C'est le penseur qui souhaite se débarrasser du penseur, le penseur souhaite se débarrasser de lui-même et cela crée un conflit terrible entre "moi" et "moi" car cette partie du mental qui crée
le "moi" a terriblement peur de perdre son identité, de mourir en quelques sortes.
D'une part elle lutte pour conserver son identité et d'autre part elle lutte pour s'en débarrasser,
cela est épuisant car il y a dans cette démarche une résistance très forte à ce qui Est,
à ce qui est là, présent en nous.
Lorsque toute lutte, toute résistance cesse, alors la paix survient
comme une bouffée de douceur de la profondeur de l'Etre.
Par l'exploration, l'attention, la contemplation, l'observation, la méditation,
nous découvrons le jeu du mental et toute l'agitation qui règne en surface.
Avec patience et persévérance nous reconnaissons ce qui se trame en dessous de la surface
et toujours vers des niveaux plus profonds, plus enfouis, plus subtils.
Nous apprenons à nous connaître en allant à notre propre rencontre, tout ce qui
constitue l'identité apparaît et l'entité présente est mis en lumière par la conscience.
Il s'agit là d'observer en un premier temps puis de reconnaître ce qui est présent,
cela peu prendre plus ou moins longtemps selon l'individu.
Ensuite, en nous plaçant en tant qu'observateur nous prenons automatiquement du recul
plus ce recul est grand, plus notre vision est vaste et profonde,
le lâcher-prise peut alors survenir car nous réalisons que ce que nous sommes
en train d'observer n'est pas ce que nous sommes en réalité.
Ce que je suis en train d'observer, c'est ce que je suis en train de créer en cet instant précis,
alors j'ai le choix, soit de cesser de le nourrir, soit de l'accepter totalement.
Dans les deux cas cela se fait par l'amour et non par la force, il n'y a rien a forcer,
cela se passe dans la douceur ou ne se passe pas.
Comment réaliser l'Unité tant qu'une partie de nous est en conflit avec
une autre partie de nous ? Lorsque la partie de nous qui refuse, qui résiste,
qui désire ou souhaite autre chose, accepte totalement et inconditionnellement
l'autre partie alors la lumière de l'amour inonde notre être tout entier.
Tu as tous les ingrédients pour que le feu de la conscience illumine tout ton être
et pourtant tu t'essouffles sur les braises qui ne prennent pas,
accepte totalement le fait que le feu ne démarre pas, regarde les braises,
vois la beauté en elles, vois la douce lumière qui émane d'elles,
aime-les telles qu'elles sont et pour ce qu'elles sont, alors le souffle divin se lèvera
et des braises jailliront les flammes de la délivrance.
Pour certains le feu prendra simplement par un souffle léger et pour d'autres
il leur faudra un éclair. Certains sont tellement proches de la libération
et pourtant ils n'arrivent pas à faire le dernier pas, celui du lâcher-prise total,
alors leur âme les met en situation de déstabilisation très forte.
Cela peut être une maladie, un accident, un choc émotionnel, etc..
Ce sera au travers de la souffrance intense que toute résistance cessera.
Le dernier pas consiste à s'accepter totalement tel que l'on est en cet instant précis
sans l'ombre de la moindre petite résistance, cela implique évidemment d'abandonner tout désir
de réalisation, d'éveil et de libération, il est le pas le plus difficile et le plus simple a faire.
Que la Joie inonde ton coeur.

La spiritualité est en toute chose, dans chaque acte et petit geste quotidien,
en chaque être, dans un regard, dans le vol d'un oiseau et le chant d'un ruisseau
mais également dans les pires atrocités ou les choses les plus banales.
Vivre la spiritualité est quelque chose d'une extrême simplicité,
c'est dans cette simplicité que la majorité des gens y trouvent les plus grandes difficultés.
En fait c'est tellement simple que l'on cherche toujours ailleurs et un beau jour le déclic
se produit, comme une illumination intérieure, on réalise que.... mais oui, mais c'est bien sûr,
c'était pourtant là depuis toujours, tellement simple et tellement proche que je ne le voyait pas.
Le mental devient alors comme la surface d'un lac ou plus la moindre vaguelette
ne s'agite en surface et un calme immaculé monte en nous depuis la profondeur de notre être.
Un calme qui envahit tout notre environnement, il n'y a plus de questions, plus d'attente,
plus le moindre désire, plus la moindre peur qui pourrait venir perturber ce calme .
Alors à ce moment là, notre identité avec son lot d'images s'efface pour laisser
rayonner la conscience infinie.
Quelle merveille d'être simplement là ou l'on est, d'être observateur de soi
et de réaliser que le soi observe le soi au travers de toute chose.
Il n'y a rien à attendre, il n'y a plus aucune image à montrer, il n'y a rien à savoir,
il n'y a rien à atteindre, tout devient simple.
Etre, est la chose la plus simple au monde,
seulement les humains passent leur temps à "faire" plutôt qu'à "Etre".
Parfois il serait bon de se dire : Ok, aujourd'hui je ne me pose aucune question,
je n'analyse rien, j'observe et ressens simplement et goûte à chaque instant
de cette journée du levé au couché, je goûte à chacun de mes pas,
chacun de mes gestes devient un geste sacré et empli de grâce parce que
je vais y porter toute mon attention, je vais ressentir couler la vie en moi,
ressentir le souffle qui entre et qui sort, prendre conscience de tout mon corps
et de tout ce qui m'environne, alors chaque instant sera vécu en état de méditation.
La méditation peut être accomplie à chaque instant, dans n'importe quelle action
que l'on fasse pour autant qu'elle soit accomplie en conscience.
Alors, simplement, la méditation infuse chaque instant de notre vie
et on fini par être en état de méditation perpétuel.
Evidemment rien n'empêche de s'asseoir et de se plonger un instant au plus profond
du silence sacré comme on se plongerai un instant dans un bain rafraîchissant.

Si il y a des parties sombres que tu n'acceptes pas en toi, regarde-les comme s'il
s'agissait du ciel nocturne qui permet aux étoiles de nous offrir leur beauté lumineuse.
Toutes ces parties de toi que tu as de la difficulté à accepter ne sont qu'une facette
de la conscience, elles sont aussi divines que les parties les plus lumineuses de ton être.
Lorsque tu prends conscience que monte en toi la culpabilité, la critique, la rancune ou autre, prend-en simplement conscience et n'émets pas de jugement par rapport à cela, tu en prends conscience et tu l'acceptes en prenant soin de toi, tu te dis : ok, là je sens de la rancune
qui monte, ce n'est pas grave, c'est simplement là en cet instant, à ce moment là
tu prends soin de toi comme une mère prend soin de son enfant,
comme un ange prend soin de l'humain lorsqu'il chute,
sans jugement aucun et avec beaucoup d'amour et de compassion.
Si lorsque tu ressens en toi de la rancune ou de la peur et que tu ne l'acceptes pas,
tu vas te culpabiliser ou te dévaloriser et tu ajouteras un conflit avec toi même
en plus de la rancune ou de la peur.
Simplement observer, prendre conscience et accepter, à ce moment là tu prends soin de toi.
La rancune, la culpabilité, la peur, la critique, monterons en toi de moins en moins
jusqu'à ne plus monter du tout parce que tu seras en paix avec toi-même.
C'est en étant en paix avec soi-même que cette paix émane de nous et rayonne
jusqu'aux confins de l'univers. C'est vers le plus profond de soi-même que doit se tourner
notre regard car c'est au coeur de cette profondeur que s'ouvre la porte de l'Unité.